Travail de nuit : Les recommandations de l’INRS

À l'occasion de la Journée nationale du sommeil du 14 mars dernier, l'INRS a mis en lumière quatre points clés concernant les risques du travail de nuit : l'adaptation au travail nocturne est limitée, la somnolence survient entre 2 et 5 heures du matin même après des années d'expérience, le travail de nuit affecte la santé mentale (troubles du sommeil, gestion de la vie sociale et exposition accrue aux risques psychosociaux), et des actions préventives sont possibles en entreprise. L'INRS recommande donc :
- d'agir sur l'organisation du travail (réduction des efforts physiques en fin de poste, rotations rapides),
- d'adapter les horaires (postes de moins de 8 heures, début après 6 heures),
- d'améliorer les locaux (réduction de la luminosité),
- de former les salariés aux effets du travail de nuit et à la gestion du sommeil et de l'alimentation.
Photo d’illustration © Getty Images