Une étude de la Dares montre que les salariés des métiers dits « verts » sont plus exposés que d’autres aux facteurs de pénibilité. D’après les chiffres de 2017, 67 % sont exposés à au moins un facteur de pénibilité (manutention de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques, agents CMR, températures extrêmes, bruit et rythmes de travail atypiques) dans l’enquête Sumer, contre 61 % dans les autres secteurs. Par ailleurs, s’ils sont moins exposés à la pénibilité induite par les rythmes atypiques, ils le sont plus aux contraintes physiques marquées, au bruit et aux agents cancérigènes. Un exemple : les expositions aux vibrations mécaniques sont entre 2,5 et 4 fois plus élevée. Tout comme celle aux charges lourdes.

• Pour consulter l’étude de la Dares.