Des TMS sous-déclarés !
Une étude de Santé Publique France met en évidence une sous-déclaration des TMS en maladie professionnelle : le taux de sous-déclaration étant estimé, par Santé Publique France, entre 50 et 75 % (pour les années 2016-2017 et 2018-2019) « pour l’ensemble des TMS considérés (épaule, coude, rachis lombaire, syndrome du canal carpien (SCC)), quel que soit le sexe des salariés. »
Comme le rappelle cette étude, « la sous-déclaration des maladies professionnelles correspond à la part des pathologies d’origine professionnelle touchant des salariés et correspondant à un tableau de MP, qui n’entrent pas dans le circuit de réparation, alors que ces victimes auraient pu prétendre à une indemnisation. »
Comment expliquer cette sous-déclaration ? Comme l’explique les auteurs de cette étude, « les principales raisons de la sous-déclaration étaient la méconnaissance du salarié quant à la démarche, un bilan diagnostic insuffisant, et le refus du salarié ; ce refus étant dû dans la majorité des cas à une crainte pour l'emploi. »
Comment améliorer les choses ? Les auteurs préconisent de « continuer d'améliorer la bonne information sur les Accidents du travail-Maladies professionnelles (AT-MP) des travailleurs, des employeurs et des médecins. »
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