Dans son rapport « Charges et produits » du 24 juin dernier, l’Assurance maladie avance de nouvelles pistes pour freiner la hausse des arrêts maladie. Elle propose d’abord de limiter la durée des premières prescriptions d’arrêt à un mois, et celle des prolongations à deux mois maximum. Ensuite, lorsque le poste de l’assuré est compatible avec le télétravail et que son état de santé le permet, il pourrait recevoir un certificat de télétravail pour raison médicale, plutôt qu’un arrêt maladie classique.

L’Assurance maladie suggère également, dans son rapport, de mettre en place un système de bonus-malus indexé sur le taux d’absentéisme des salariés. Ce dispositif, qualifié d’"atypique", viserait à encourager les entreprises à réduire leur absentéisme pour se rapprocher de la moyenne de leur secteur d’activité.

Enfin, une dernière mesure étudiée consisterait à transférer aux entreprises la charge de l’indemnisation des premiers jours d’arrêt maladie, par exemple du 4e au 7e jour. Ces propositions visent à responsabiliser à la fois les employeurs et les salariés, tout en maîtrisant les dépenses liées aux arrêts de travail.

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