QVT & startups : une conférence à ne pas manquer sur Préventica
Pour citer Reid Hoffman, fondateur de Linkedin, « un chef d’entreprise, c’est une personne qui se jette d’une falaise. Et avant de toucher le sol, il a été capable de construire un avion. » Soit il échoue, et il y aura des victimes. Soit il réussit, en espérant ne pas rendre malade tout son équipage…C’est là toute la différence entre l’entreprise dite « traditionnelle » et la startup dont la BPI explique qu’il s’agit d’une « organisation temporaire liée à la notion d’expérimentation d'une nouvelle activité, sur un nouveau marché, avec un risque difficile à évaluer. »
La culture SST ne se décrète pas
« Cette définition de la BPI est intéressante car elle introduit deux notions qui sont normalement bannies de toute ‘’bonne entreprise’’, explique Vincent Giraudeaux (notre photo), président d’Yseis. A savoir : le risque non maitrisé et la temporalité courte. Or, dans le monde de l’entreprise, la culture d’entreprise, la culture de Santé et Sécurité au Travail, ne se décrètent pas du jour au lendemain. Cela se travaille. Il y a des saisonnalités, et si on veut aller plus vite parce qu’on n’a pas le choix, comme pour les startups, il faut mettre en place certains ingrédients qui participeront à l’émergence de cette culture. »
Des ingrédients indispensables
Dans un certain nombre de startups, des actions un peu iconoclastes ont parfois été engagées pour faire émerger et maturer une culture d’entreprise : baby-foot, stands de massage, culture de plans de tomates sur les toit-terrasses. Le tout orchestré par un Chief Happyness Officer… « Certains y verront des caricatures, poursuit Vincent Giraudeaux. Et bien pas forcément, car ce sont des ingrédients indispensables à une maturation de culture rapide et exponentielle. C’est ce que nous aborderons lors de la conférence Preventica Nord France du mercredi 29 septembre, en compagnie de représentants de Accessfirst ou Décathlon, qui viendront témoigner et débattre. »