Mulliez-Flory s’inscrit dans une dynamique durable
Comment inscrire votre vêtement professionnel dans une dynamique durable ? Tel était le thème de la journée de réflexion autour du développement durable organisée par le créateur de vêtement professionnel Mulliez-Flory , le 13 mars dernier, à Paris. Près de quatre-vingt personnes issues de l’industrie textile, d’organismes de recyclage, de loueurs de linge, de grandes entreprises et collectivités donneurs d’ordre se sont penchées sur le cycle du vêtement de travail.
Certification et éco-conception
Ecocert et l’Aparrse (Association pour la promotion et l’amélioration du référentiel RSE) ont présenté la certification RSE 26001 basée sur la norme ISO 14001 étendue à la RSE et incluant les mécanismes du chapitre 5 de l’ISO 26000:2010. Très exigeante, cette accréditation porte sur le système de management de la RSE de l’organisme et des impacts RSE des organismes dans sa sphère d’influence. L’Ademe a présenté quelques pistes de réflexion sur l’écoconception en montrant les avantages en termes d’augmentation de chiffres d’affaires (+7 % en moyenne) et de réduction des coûts de production (-3 %). Ecocert a brossé un tableau des différentes certifications et Max Havelaar a souligné l’intérêt du commerce équitable.
Economie circulaire ou faire du neuf avec du vieux
Enfin se sont succédé des organismes (CETI, Unifi, REPREVE...) qui ont dressé un panorama de l’état de l’art dans le domaine du recyclage et du réemploi de fibres selon leur origine. La question du vêtement des travail a, bien entendu, été abordée en indiquant les possibilités sans en occulter les difficultés (collectes, matériaux complexes, débouchés réels coût...). Enfin, le groupe Renault a exposé sa démarche pour de nouveaux sièges à base de textile automobile. Ces exposés ont enrichi la réflexion des participants tous convaincus de l’importance d’une démarche RSE, et à la recherche de piste pour la mettre en application dans leur secteur respectif.