140 exosquelettes à la RATP
C’est un programme d’une ampleur sans précédent. En effet, depuis décembre 2023, les douze ateliers de maintenance RER et tramways de la RATP sont équipés d’une flotte de 140 exosquelettes « bras en l’air » de dernière génération fournis par HMT (Human Mechanical Technologies). Ces exosquelettes (appareil fixé sur un ou plusieurs membres du corps humain pour en augmenter les capacités), destinés à plus de 300 agents, financés à 100 % par Île-de-France Mobilités, permettent de réduire considérablement les contraintes physiques sur les postes de travail des agents de maintenance.
Il s’agit d’une première européenne sur l’ampleur du déploiement, qui illustre l’intérêt et l’engagement d’Île-de-France Mobilités pour les projets d’innovation, ainsi que les ambitions de la RATP dans le domaine des technologies d’assistance physique et de qualité de vie au travail (QVCT) pour ses collaborateurs.
Ce déploiement inédit permet aujourd’hui à la RATP d’être en mesure de former 100 % des effectifs à l’utilisation d’exosquelette (plus de 300 salariés). Déploiement qui s’inscrit en outre pleinement dans l’accord signé mercredi 21 février par l’entreprise avec les organisations syndicales pour améliorer la qualité de vie et les conditions de travail de ses salariés. L’objectif du projet exosquelette « bras en l’air » est de répondre à deux situations de travail impactantes physiquement pour les agents de maintenance :
- Les opérations de maintenance des portes (bras en l’air) ;
- Les opérations en sous-caisse sur la partie basse des trains : bogies, freins (bras en l’air) ;
En effet, selon une étude menée par la RATP, la seule réalisation d’une activité de maintenance des portes, en position « bras en l’air », engendrait une dépense énergétique journalière moyenne de 4 000 kcal pour un collaborateur, soit l’équivalent de l’énergie dépensée pour courir un marathon. En équipant l’ensemble des ateliers de maintenance d’exosquelette, dont la fonction est d’accompagner les mouvements et diminuer les contraintes de poids, la RATP a ainsi répondu de manière innovante à un problème rencontré depuis des années par son personnel de maintenance. Ce squelette dit « passif » (non électrique), accompagne et soulage l’agent dans ses gestes métier. Il réduit ainsi considérablement les problèmes ergonomiques et la dépense énergétique journalière rencontrés par les agents.