Les maladies professionnelles ne cessent d’augmenter, mais sont sous-déclarées par les salariés qui en sont victimes. C’est ce que montre une étude publiée par Santé Publique France. Par exemple, près de 75 % des TMS ne seraient pas déclarées par les travailleurs. Faute de connaître la procédure de reconnaissance et de compensation mais aussi parce que le bilan diagnostique est insuffisant.

Cette sous-déclaration de certaines MP a évidemment un coût, qui serait compris entre un et deux milliards d’euros chaque. Comme le souligne le rapport, cela correspond à ce que la branche « risques professionnels » de la Sécurité sociale doit reverser à la branche « maladie » pour couvrir le coût des AT et des MP non déclarés, puisque les salariés qui ne déclarent pas leur maladie sont, in fine, soignés par la médecine générale et par leurs propres moyens. Au lieu de jouir du système prévu pour leurs maladies dues au travail.

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